N'est-ce pas énergivore de courir autant après le temps ?
Nous voila encore en balade, cela fait un moment que nous n'avions pas pu le faire. Vous remarquerez que nous prenons souvent les photos au bord de l'eau. Effectivement, marcher dans l'eau soulage grandement ma cheville, qui souffre des douleurs des premières chaleurs.
Je ne sais pas vous mais il peut m'arriver des périodes stressantes : beaucoup de choses à faire, de gens à voir, les minutes qui défilent et parfois devoir faire passer mes obligations avant mon p'tit moi.
Donner du temps au temps, c'est laisser le sablier s'écouler en espérant que ça passe, faire preuve de patience. Regarde-t-on vraiment les heures en face avec ce procédé ? Est-on victime ou acteur quand tout file entre les doigts ? Il semblerait que ce soit un choix.
On choisit au final, de se reposer, de courir partout ou de rester tard pour travailler. On choisit de faire nuit blanche, parfois avec des idées noires. Impossible d'appuyer sur "pause" dans cette course folle, les volontés sont parfois des automatismes, des zones grises prises pour des obligations.
Ne dit-on pas "Prendre du temps pour soi" ? Cela sous-entend-t-il que si on ne se l'impose pas, on n'en profite jamais ? Réfléchissez-y et aller prendre un bon bol d'air, faire le point sur ce qui est nécessaire ou non, savoir si ce que vous faites est fait pour vous ou pour les autres.
Dans une société de plus en plus exigeante, on reproche beaucoup aux jeunes d'être égoïstes. Pourtant, avec le recul, j'aurai bien aimé l'être un peu plus. Est-ce si grave de vouloir suivre ses rêves et de refuser une vie bien rangée ? Je ne crois pas qu'il soit mal de vouloir juste être nous-même, peu importe si on se rêve Wonder-Woman, directeur de banque ou punk à chien !
Merci, en tout cas, d'avoir pris le temps de me lire.
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